GastroBistrotRigolo

Pour les bons plans. Pour éviter les mauvais. Pour remercier les professionnels qui valorisent la qualité. Pour informer les citoyens des autres. Pour partager les bonnes expériences. Pour toi...

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Lieu : Genève, Genève, Switzerland

A Visitor on this planet. I am here for eighty or hundred years at the very most. During that period, I try to do something good, something useful with my life. If I contribute to other people's happiness, I will find the true goal. The true meaning of life...

mercredi, novembre 29, 2006

La Maison de l'Ancre sise au 34 rue de Lausanne à Genève est pour bien des raisons une adresse remarquable. Tout d'abord, cet établissement géré par l'Hospice Général (www.hg-ge.ch) offre un très bon rapport qualité-prix. Ensuite, il contribue à la réinsertion sociale et professionnelle de nombreux individus. Et enfin, c'est un restaurant qui ne sert pas d'alcool, le verre de 2dl de jus de fruits/eaux minérales/lait est à CHF 1.60 et l'on trouve une zone non-fumeur! Je me suis décidé pour la suggestion Fourchette Verte (www.fourchetteverte.ch) à CHF 13.50 qui comprend une salade en entrée suivie d'une escalope de saumon grillée au citron, d'une timbale de riz et d'une jardinière de légumes frais (carottes, navets, courgettes). A noter que le riz était chaud et cuit "juste ce qu'il faut". Exercice qui n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Service attentionné et amical, lieu propre et exposé à la lumière du jour. Genevoises et Genevois, je vous dirai 3 mots: Go Go Go
Catégorie bistrot: 7/10 avec mention "Certified Happy Purse & Full Stomach"

mardi, novembre 28, 2006

Le cocktail dînatoire organisé dans le cadre d'une soirée au BFM, n'a pas réussi à nourrir son homme. J'ai décidé donc d'aller manger des tapas au Sak's Café à deux pas de là au 23 rue de la Coulouvrenière à Genève. Olé!
Le cadre de ce bar-restaurant est accueillant et à 23:00 l'ambiance est toujours bien sage. Oh Calvinus, toi qui nous regardes... Je m'installe au bar et me plonge dans la carte. Pour commencer: le Pulpo a la gallega. De la poulpe en rondelles cuite à l'eau (excellente cuisson: bon équilibre entre le tendre et le croustillant) sur un lit de macédoine de pommes de terre, gros sel et saupoudré de pimenton, du paprika espagnol selon le patron. Simple et savoureux. Pour CHF 15.- rien à dire si ce n'est la petitesse de la portion. Pour suivre, je commande du Buñuelos de bacalao. Pour CHF 10.- il y a 5 acras de morue qui viennent de quitter la friteuse qui a été certainement remise en route pour moi. L'huile ne devait pas être suffisamment chaude car les acras étaient quelque peu pâles. Attention! après avoir passé plusieurs mois au Portugal, je suis devenu un amateur de bolinhos de bacalhau. Celles du Sak's étaient certes moelleuses mais il manquait de caractère et... de bacalao. Est-ce pour cette raison, que j'ai aussi reçu du sambal oelek en guise de sauce? Pas très espagnol. Je m'attendais plutôt à du mojo par exemple. Avec tout ceci, j'avais encore faim! Non, Chers Lecteurs. Je ne suis pas plus large que haut! Donc pour terminer ce repas, j'ai opté pour un chuleta de carne de toro: traduisez par steak de boeuf, ail, persil, frites pour CHF 15.- Eh bien l'huile de la friteuse n'était toujours pas à température! Caramba! Les pommes frites étaient molles et presque phosphorescentes. Et la viande commandée saignante arriva flasque de couleur grise. Pas saisie du tout! Quand un morceau de viande "agonise dans ses sucs" il s'en dégage une odeur bestiale. J'avais l'impression de manger du Ragondin! Pas pu finir l'assiette. Heureusement que la puissance en bouche du Morozan Crianza, un vin rouge tannique de la région de Ribera del Duero agissa comme un doux remède pour CHF 5.80 le verre. La facture s'éleva à CHF 45.80. Le rapport qualité-prix est plutôt médiocre. Arrive à la cheville d'un Steak Tartare au Lyric. On ne peut donc pas demander la lune à Minuit?
Catégorie bistrot: 3/10

jeudi, novembre 23, 2006

Faisons un petit saut dans l'année 2003, le vendredi 1er août à la table no. 7 de l'Hostellerie de la Poularde, 42210 Montrond-les-Bains, Gilles Etéocle
Tél. : 00 33/(0)477 54 40 06

Cette table tenue par le Meilleur Ouvrier de France en 1982 (MOF) a passé de 2 à 1 macaron Michelin en 2002. J'ai eu l'occasion de lui rendre visite lorsqu'il en avait 2 et effectivement, j'y ai constaté aussi une différence.

Voici le menu avec les vins:


Vins : Puligny-Montrachet 2000. Domaine L. Carillon, ½ bouteille à 38 €
Château Poujeaux 2000. J. Theil SA, ½ bouteille à 36 €



Menu Tradition à 107 €

Queues d’écrevisses sur galette à la châtaigne
Anguille en goujon croustillant aux senteurs de noisettes
***
Blanc de turbot rôti à l’arête
Boutons du câprier en beignet
Beurre ambré au corail d’oursins
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Langouste rose sautée à la casserole
Fleurette à la branca
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Côte de veau « Tradition française »
Son vrai jus en matignon
Poêlée de cèpes de nos montagnes
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Fromages de notre campagne ligérienne
Et des régions françaises
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Desserts de l’Artisan selon l’air du temps
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*


La ronde démarre avec quelques écrevisses pattes frêles de Hongrie à la chair translucide lovés sur une galette de châtaigne légère et savoureuse. Une julienne de carottes et poireaux façon tempura embellie par une corolle de pousses de salade sauvages de Bretagne forment l’escorte d’une anguille aguicheuse. Un plat croustillant-moelleux qui laisse envisager la suite sous les meilleurs auspices possible.
Sitôt dit sitôt fait, la deuxième partition entre en scène. L’œil est irrésistiblement attiré par un beau pavé de turbot de Bretagne à la chair ferme et à la couleur de l’émail cuit à l’arête. Un cordon de mousseline de potiron forme un puit dans lequel s’étend un beurre blanc monté à l’oursin. Des feuilles de tétragone (épinard sauvage) et une julienne de pois mange-tout agrémentent ce plat. De jolis acras de morue contenant une grosse câpre sicilienne montent la garde aux abords. Ces beignets apportent une note légèrement acidulée en respectant l’onctuosité de la sauce. Un plat fort plaisant. Dommage que la tonicité du beurre blanc écrase l’arôme iodé de l’oursin.
L’assiette à peine terminée, on se réjouit à l’idée de voir venir la « Bête ». Une langouste d’Australie mise en vivier en Bretagne. Que de kilomètres parcourus pour satisfaire un moment épicurien. On la voit de loin posée sur l’assiette. Elle se pose enfin sur la table où 3 couverts à poisson attendaient ce moment avec frénésie. Quelle surprise ! Une demie langouste nappée de sauce à la Branca (sauce crème avec du maïs) et un baby corn coupé en quatre. Epoustouflant de simplicité. Les yeux s’arrêtent de briller soudainement. Toutefois, le couteau incite le convive à soulever cette queue de langouste qui nous nargue. Est-ce l’appel du large ? La chair est délicate et fond merveilleusement sous le couteau. Cette qualité de langouste s’apparente plus à un homard qu’à sa cousine d’Afrique du Sud. A défaut d’un régal visuel, celui de la bouche n’a pas déçu.
Une autre pièce s’apprête à arriver. Une côte de veau du Limousin. On aurait souhaité la cuisson plus rosée à cœur afin que la chair soit restée moelleuse. Par contre, les pommes de terre du paysan d’à côté et les asperges habillées d’un corset de lard fumé sont étonnantes de fraîcheur et de goût du terroir. Un jus corsé avec une Matignon de légumes lie toutes ces saveurs dans un ensemble coloré et pictural.
Deux chariots de fromages de la région font leur apparition. L’un uniquement consacré au Salers ! Le deuxième accueille plusieurs AOC : du chèvre frais au fromage à pâte très dure. Un moment convivial certes mais toujours difficile pour le convive. L’assiette est souvent trop petite.
Un carrousel de glaces et sorbets marque la fin des festivités. Glace à la lavande, pêche, concombre sur un sablé chocolat/vanille avec un coulis d’abricot enrichies d’un sorbet citron vert/basilic avec une gelée de melon.

Le service est précis, discret, avec cette simplicité d'interaction qui caractérise les bonnes tables de Province. Rien à voir avec les "chichis" de Taillevent et le regard hautain parisien.

Catégorie Gastro: 5/10 a le potentiel de reprende son 2ème macaron



mercredi, novembre 22, 2006

En passant devant ce restaurant à la rue de la Terrassière 6 à Genève, rien de laisse présager, si ce n'est le nom de l'enseigne La Rose des Sables, que l'on y mange un excellent couscous royal. Merguez goûteuse, une boulette de viande bien meilleure que celle d'Ikea et légumes à profusion. Servi tous les midis pour CHF 18.-, vous êtes bien calés pour la deuxième moitié de la journée! Ambiance bistrot à la genevoise, service à la bonne franquette par le patron, lieu propre.
Catégorie Bistrot: 8/10 avec mention "Certified Luncheon Experience"